En négociation pour mon implication
à l'école |
Janvier 2004 ( au professeur lors de la rencontre pour l'adoption du plan d'intervention) En préparation de la rencontre du 21 janvier 2004 Détails du plan d’intervention dans une situation de
rattrapage Pour moi un plan d’intervention se doit d’être détaillé
et précis en fonction d’aider le mieux possible mon enfant en relation
avec son trouble neurologique. Voici donc, selon les 3 notions présentées dans ma
page d’introduction Notion 1 : La conceptualisation ( pour le français et
les mathématiques ) La conceptualisation a pour but d’accélérer son
apprentissage. En théorie : la conceptualisation poursuit deux
objectifs : 1- Faire comprendre les notions en allant à
l’essentiel, en résumant ou en synthétisant. En d’autres mots, il faut
digérer l’information pour l’élève. 2- Montrer à l’élève comment conceptualiser les éléments
d’apprentissage. En
d’autres mots, l’aider à développer son esprit de synthèse pour
qu’elle devienne autonome dans ses apprentissages. En pratique : Voici un exemple de
conceptualisation avec l’apprentissage de la grammaire avec les étapes à
suivre 1e étapes :
Établir des objectifs précis à atteindre dans un temps donné. D’après l’évaluation, que j’ai fait des capacités
de mon enfant. Objectif Général : Au 23 juin 2004 R. aura une
vision d’ensemble de ce contient une grammaire. Objectifs spécifiques : Elle connaîtra l’utilité de la grammaire pour le
langage écrit et parlé du français. Elle connaîtra la logique d’une grammaire afin de
pouvoir sans servir. Elle sera capable d’utiliser un logiciel de
correcteur linguistique comme le Correcteur 101. Elle sera autonome (capable d’apprendre par elle-même)
afin d’écrire des textes compréhensibles avec le moins de fautes
d’orthographe possible. Commentaire : Mon enfant est capable de comprendre
le concept des règles de grammaires et des exceptions pour écrire
correctement le français. 2 étapes : Établissement d’une cédule
pour atteindre les objectifs A) Prendre le précis de grammaire Gréviste et sa
table de matière pour répartir toutes les notions qu’on y trouve sur 7
mois ou sur 28 semaines. Commentaire : Une fois cette répartition faite,
il faut synthétiser chaque notion pour la transmettre oralement et par écrit
à R., en commençant par expliquer l’utilité d’une grammaire. Pour chaque notion R. fera des exercices pour intégrer
la matière. B) Expliquer comment utiliser le logiciel Correcteur
101 pour composer des textes. Commentaire : C’est un moyen d’y facilité les
choses, pour palier à ses difficultés de mémorisation, pour mettre
l’emphase sur ses capacités de compréhension plutôt que sur ses
difficultés et, tout en lui apprennent à utiliser la grammaire. C) Lui expliquer comment conceptualiser, la manière de
trouver la solution à un problème qu’elle rencontre afin de se débrouiller
seule pour régler ses difficultés concernant le français. Commentaire : Faire un plan, un résumé sous
forme graphique de la grammaire comme aide-mémoire. Des points de repères
pour qu’elle se retrouve rapidement. Notion 2 : Instauration d’une technique de
visualisation pour contourner son trouble de langage. En théorie : Rendue à son âge, elle ne pourra pas beaucoup plus améliorer
son élocution. Alors, je parle plus d’orthopédagogie que
d’orthophonie. Comme son
trouble neurologique affecte sa capacité de lire et d’écrire, il faut
lui apprendre un moyen de le contourner. La technique que je propose, après
réflexion et vérification faite avec mon enfant, est la visualisation.
Objectif :
Établir une discipline : Elle doit lire et écrire en visualisant dans la tête
les mots (sans essayer de les prononcer sans le vouloir) pour que cela
devienne un réflexe. Ainsi, elle lira et écrira plus rapidement tout en
faisant moins d’erreurs. En pratique : Pendant trois semaines lors des travaux en français et
en tout temps : lui demander de mettre un crayon dans sa bouche et de
faire des efforts pour ne pas que ce crayon bouge. S’il bouge, c’est
qu’elle chuchote. Ceci lui rappellera continuellement, qu’elle doit
visualiser en lisant et en écrivant. Notions 3 : Élaboration de moyens de
contournement pour chaque difficulté qu’elle rencontre à tous les
niveaux. Introduction : Il faut séparer sa capacité de compréhension et ses
difficultés associées à son trouble neurologique. La conceptualisation
sollicite sa capacité de compréhension. La technique de visualisation
vient en aide à une de ses difficultés associées à son trouble
d’apprentissage. Quant aux moyens de contournements, ils serviront à
l’aider dans ses difficultés associées à son trouble neurologique et
dans ses apprentissages en général (tout en sollicitant sa capacité de
compréhension). Objectif général :
Accélérer ses apprentissages. Objectifs spécifiques : L’aider à contourner ses difficultés associées à
trouble d’apprentissage. L’aider à structurer sa pensée Lui donner des méthodes de travail. En pratique : Pour réaliser ces objectifs, on doit l’aider à développer
des habilités intellectuelles ou de l’esprit. Dont voici une liste :
- La mémoire, - La capacité d’associations, création de liens
entre les éléments en mémoire - La rapidité,
- Structurer de
la pensée, comment être logique - La créativité, - Les séquences, la planification Commentaire : Cette approche tient compte d’une
attitude que l’on doit avoir pour aider notre enfant. C’est une attitude
gagnante qu’il faut avoir face à R.. Nous devons éviter de nous
sentir dépourvus ou impuissants à l’aider dans ses difficultés. R.
non plus ne doit pas se sentir dépourvue face à ses difficultés. Le
sentiment d’impuissance face à ses difficultés est nuisible à sa
progression, à son avancement. Il faut être positif face à ses capacités
d’apprendre.. Oui elle est capable. Tout est possible. Ne pas la voir
avec des limitations, mais avec des capacités. Ne pas se contenter de la
première impression. Lui donner confiance dans ses capacités. « Elle
n’est pas capable comme cela, on va trouver un autre moyen pour quel soit
capable ». Exemples avec ses difficultés associées à son
trouble neurologique : Il y a deux principales difficultés que R.
rencontre avec le français : 1 Quand elle écrit, elle confond des unités sonores,
des syllabes, exemple : « br » et « pr », elle
écrira « bronom » au lieu de « pronom ». 2 Sa mémoire en est affectée, lié à ces difficultés
précises. Ainsi, elle répétera la même erreur 100 fois, comme si elle ne
l’avait jamais rencontré au par avant. Face à ces 2 difficultés on doit utiliser les qualités
intellectuelles ou de l’esprit, mentionner plus haut, pour l’aider à
les contourner. 2 Aspects au problème 2 moyens 1 Écrire une liste de toutes les unités de sons sur
lesquelles elle éprouve une difficulté. - Une liste qu’elle garde avec elle lorsqu’elle
fait une dictée ou compose un texte. - Faire comprendre pourquoi elle a ces difficultés. - Lui demander de se rappeler du pourquoi à chaque
fois qu’elle rencontre une difficulté. - Établir des points repères sonores, pour y aller
par élimination, choisir les possibilités qui ont de sens et éliminer les
possibilités qui ne font pas de sens. 2 Pour contourner spécifiquement son problème de mémorisation.
En théorie : C’est sa mémoire du langage
moteur qui est affecté. C’est un chemin neuronal qu’il faut
contourner.
Sa mémoire de la pensée langagière n’est pas affectée. En effet, elle
pense sans faire des erreurs, sans confondre les unités sonores. En pratique : Pour chaque difficulté, il faut associer un élément
visuel pour solliciter sa mémoire visuelle ou un élément tactile pour
solliciter sa mémoire tactile. Exemple : Lors d’une dicté, on lui demande d’écrire
le mot « prétention », il y a des chances qu’elle écrive « brétention. »
À ce moment, quand
elle confond le son « pré » et « bré » on lui
donne un code de couleur, un autre code quand elle confond les sons « cra »
et « tra » et ainsi de suite pour toutes les unités de son. Quand elle va
faire une dictée, elle va penser à ses codes de couleurs pour éviter de
faire une erreur. C’est comme une manière de lui faire faire une pose
pour qu’elle y pense, pour
qu’elle réfère à sa mémoire visuelle au lieu de sa mémoire motrice du
langage. Pour les mathématiques Il faut l’aider à structurer son raisonnement. Nous
pouvons résumer les mathématiques comme étant une série d’opérations
à effectuer suivant un ordre précis que j’appel séquence. Pour chaque
type de problème, il y a une séquence d’opération à effectuer. Elle
doit tout simplement se rappeler la séquence d’opération à faire. Le
seul raisonnement à faire, c’est
de se rappeler de la séquence à faire. En Général Apprendre à travailler rapidement Apprendre le processus de créativité : Face à
l’ensemble de ses problèmes ou ses difficultés à résoudre, elle doit
apprendre la patience et laisser le temps passer pour faire mûrir en elle
la solution. Le cerveau prend un certain temps à s’organiser et à se désorganiser
pour mieux se réorganiser. Etc. En
comparaison |